Les abattages de bovins de boucherie se replient en 2024
Après des années de décapitalisation des cheptels laitiers et allaitants, le manque d’offre de bovins de boucherie a soutenu les cours sur toute l’année 2024 pour une grande majorité des catégories d’animaux.
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L’activité des abattoirs de gros bovins de boucherie a baissé en 2024. Toutes les catégories sont concernées, à l’exception des jeunes bovins. Sur les onze premiers mois de l’année, leurs abattages ont même augmenté de 1,1 %. Ceux de vaches allaitantes ont reculé de 3,9 %, et ceux de vaches laitières de 1,6 % par rapport à des volumes déjà faibles en 2023.
Dans ce contexte tendu pour l’offre, les prix des vaches allaitantes ont atteint 5,50 €/kg de carcasse en moyenne entre le 1er janvier et le 24 novembre 2024. C’est 5 centimes de plus qu’en 2023. à l’inverse, les cotations des vaches laitières ont reculé de 24 centimes, s’établissant à 4,62 €/kg en moyenne pour la vache O.
Autre conséquence du repli des cheptels reproducteurs, les naissances ont reculé de 1,6 % sur la campagne de 2023-2024 par rapport à la précédente. Le repli a été majoritairement causé par la baisse du nombre de veaux laitiers (–2,3 %) et de croisés (–2,3 %).
La demande française croissante en broutards a fait concurrence à l’exportation de broutards. Les cours des mâles charolais ont progressé, vendus en moyenne à 3,66 €/kg vif pour les U de 450 kg, soit 24 centimes de plus que 2023.
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